L’idée de ce journal de bord m’est venue de la suggestion de Jean-François de Max-T qui voulait un blog histoire de suivre nos aventures.
Je préfère le journal de bord pour sa facilité à l’éditer dans toute sa temporalité; il est de ces détails importants que l’on oublie lorsque l’on relate les faits et qui nous apparaissent tout simplement après quelques temps.
J’ai plutôt envie d’un bel ouvrage illustré qui raconte la plus grosse entreprise de notre vie traînant négligemment sur la table du salon. C’est aussi mon désir de singer les albums de photos, la correspondance bien particulière de la famille Yelle.
Je crois bien publier régulièrement des portions du journal sur mon espace messenger pour ceux que ça intéresse.
Pour ma part, mon désir d’une maison de campagne me revient à chaque fois que la ville m’oppresse avec son béton et sa promiscuité, à chaque fois que je passe du temps dans la nature. Valérie ne me croyait pas muni de tels désirs et a parfois pensé que j’avais envie de la campagne par réflexion de mon amoureuse chérie.
Mes excès m’aurait amené à m’expatrier dans la Charlevoix, ou encore à Kamouraska. La réalité en aura voulu autrement. Notre projet raisonnable et sensé est plutôt de quitter la ville et de rejoindre la campagne à un endroit impossible à trouver.
Cet endroit se devait d’être :
À moins d’une demi-heure de transport de nos emplois
À proximité de la famille Bourdua (sont tissés serrés eux-autres)
À relative proximité de la famille Yelle (on est tissé un peu moins serrés)
situé en véritable campagne
aménageable en atelier de poterie
l’endroit où nous fonderons famille.
D’un prix abordable à nos finances
Lundi 6 mars 2006
Luc, accompagné d’Hugues Durocher, ont commencé la coupe des arbres encombrant la bordure du terrain de monsieur Larammé. Cet espace est nécessaire pour permettre le passage de la pépine qui nous sauvera de l’état d’inondation chronique qui prévaut sur le terrain. On paie Hugues de deux ou trois cordes de bois qui seront séchées sur nos terrains, celui-ci manquant d’espace. On en donne une autre à monsieur Larammé. Le reste revient à Luc (et peut-être à nous si nous sommes assez gentils).
Le conseil municipal a accepté notre demande de dérogation mineure à sa réunion. Pas de trace des Geoffrions. Notre projet est donc désormais officiel.
Je devais rencontrer madame Louise Boisvert de la caisse Immaculée Conception. Malheureusement, le rendez-vous a mal été pris en note et je me suis déplacé pour rien. Valérie est outrée. On verra bien mercredi si son aide peut nous être utile.
Hugues Landry nous a assuré sa présence le week-end prochain qu’à condition de prendre l’air tout le week-end, revenir en sentant la boucane et de boire de la bonne bière le soir.
Jean-François
Mardi 7 mars 2006 – Les Condamnés aux bonheurs
A tous les jours à partir d’aujourd’hui, nous listerons une idée de nom pour notre futur domaine.
Après avoir pris quelques photos de notre condo, j’ai mis en page une première version de notre annonce de vente. Je l’ai d’ailleurs placardée au babillard de la cafétéria d’Autodesk. elle est aussi disponible à cette adresse.
Luc a rencontré le notaire Gélinas ce matin à 9h30.
Nous avons reçu des nouvelles de la compagnie d’équipement Normand. Ils nous suggèrent 2 concessionnaires qui disposent d’un inventaire de leurs modèles N86 280 et N86 260.
Luc, accompagnés de Hugues Durocher et de Mathieu sont retourné bûcher la bordure du terrain de monsieur Larammée. Mathieu a sauvé le chantier en assistant Hugues pendant que Luc s’occupait du puisatier qui est passé aujourd’hui. La coupe d’arbres est terminée. On a sauvé un joli chêne, paraît-il. Faudra dire merci à Hugues…
Le puisatier a déterminé que le puits près du chalet 2 est bon. Nous devrons le pomper, vider 6 gallons d’eau de Javel afin de le stériliser et le pomper à nouveau par la suite. Il sera possible de faire tester la qualité de l’eau après ces procédures, ce qui nous rapprochera de l’obtention de notre permis de construction.
Il est sensé faire très doux ce week-end. On s’attend à ce qu’il s’agisse de la période des sucres. Malgré Luc qui nous assure qu’il y aura du travail pour tous, nous croyons que nous devrons décommander nos aides pour le week-end. C’est que nous ne voulons pas brûler nos atouts!
Jean-François