Les murs extérieurs
Vinyle
Occupe 80% du marché de parement extérieur. Considéré par beaucoup comme un mauvais matériel au Québec à cause de ses changements de volume au gré de nos saisons, sa fragilité par temps froid et ses claquements au vent ne nous le rend désirable que pour son prix.
On nous indique que sa durée de vie est environ 10 ans.
Les panneaux n’ont qu’une certaine longueur; les constructeurs avisés créent des pans de mur ne l’excédant pas, évitant ainsi de joindre les panneaux (apparition de jours du à l’expension thermique variable du produit).
Sa pose demande une main-d’oeuvre spécialisée (ou on risque les claquements au vent, etc).
Panneaux Fibre de bois laquée (Canexel et SmartSide)
Ces produits, à base de fibres de bois laqués sont de meilleure qualité que le vinyle et sont garantis 15 ans. On découvre que cette garantie, se borne habituellement à une peinture gratuite à mettre sur les panneaux usés.
L’efficacité du produit est proportionnelle à la qualité de sa pose. Un scellant doit impérativement être
posé aux joints des planches. Si l’eau s’infiltre par un joint mal fait ou une fissure de la planche du à un
impact, le matériel gonfle et se gaspille.
Les panneaux n’ont qu’une certaine longueur; les constructeurs avisés créent des pans de mur ne l’excédant pas, évitant ainsi de joindre les panneaux (durabilité accrue et camouflage des joints de scellant).
Sa pose demande une main-d’oeuvre spécialisée. Certaines municipalité de France refusent les permis de construction incluant du Canexel parce qu’il s’agit d’une matière inflammable. Je n’ai rien vu de tel ici et je serais curieux de voir la différence d’inflammabilité entre ce produit et la planche de bois.
Bois
Le bois est joli pour son cachet indéniable.
Le bois est souvent synonyme d’entretient ardu. Beaucoup de produits existent : en partant de la planche non traitée en allant jusqu’au matériaux spécifiquement conçus, comme la planche Maibec/ par exemple. Notre architecte, Valérie et moi avons un penchant marqué pour ce matériel.
Bois naturel
À l’époque on construisait les bâtiment de cèdre car ce bois ne pourri pas. Il sèche et devient gris. Les autres essences, au naturel, nécessitent un entretient (huile, vernis ou peinture) régulier. Je suis contre.
Aux Alpes, on me dit qu’on taillait les arbres destinés aux chalets pendant le temps des fêtes, en pleine nuit, au moment ou il y a le moins de sève dans l’arbre, permettant ainsi une durabilité accrue du matériel. Pour ces raisons et peut-être aussi à cause d’un climat complaisant, Les chalets des alpes supportent les siècles.
Bois d’ingénierie
Les nouveaux produits de bois, cuits au kiln (four), débarassés de leur humidité, et teints sous pression, à surface rugueuse supportent 15 ans sans entretient.
La planche de bois Maibec offre une garantie de 15 ans, une garantie de 15 ans prolongée sur sa peinture et une garantie totale de 50 ans pour le bois. Ça m’apparaît merveilleux, pour le matériel qui est sensé être le plus demandant en entretient. En plus, c’est un produit québecois!
Fraser siding offre un produit similaire, québécois aussi supposément un brin moins cher.
Les coûts sont sensés êtres plus élevés que le Canexel, lui-même plus élevé que le vinyle. Par contre la pose peut être faite soi-même.
Bois recyclé
Mon dada, c’est le recyclage. Malheureusement, nous ne sommes pas en avance au Québec. J’espère pouvoir orienter ma construction vers différent éléments de recyclage. Luc, qui construira la maison en grande partie n’est pas du même avis. Il ne mettrait pas l’intégrité du bâtiment en jeu, ni le calendrier de construction. Un problème grave serait de devoir retro-fitter les éléments à recycler. Toute économie serait perdue en temps d’ouvrage.
Un peu comme le terre-paille, ça me semble une bonne idée pour un projet non-vital, comme la rénovation d’un des chalets. J’espère quand même trouver quelques resources au Québec.
Voici le site web d’une entreprise californienne qui vend le bois recyclé pour construction résidentielle : http://www.terramai.com
Brique
Un ouvrage en briques, bien maçonné, résiste au temps, c’est bien connu. Hélas, il s’agit d’un matériel assez coûteux, en particulier pour son coût de pose. Son poids de structure et le fait qu’il ne s’agit pas d’un isolant apportent quelques contraintes (soit en prix de construction, soit en architecture).
Il s’agissait de notre revêtement initial. Le plan actuel de la maison rend son usage très couteux. En fait, ça ne semble pas être une option de monter 2 étage pleins pieds briquelés ainsi qu’un pignon. Mes estimés de coûts indiquent que le tier du budget dont nous disposons serait investi uniquement dans le revêtement de brique et sa pose.
L’ajout d’une extension sur un coté de la maison rendrait très compliqué l’usage de la brique sur le mur de l’étage supérieur. (Ca demande des poutres d’acier, etc.)
Si nous choisissons la brique, la toiture devra probablement être de papier goudronné.
On nous suggère de ne pas prendre de brique de béton, poreuse et présentant des coulisses d’eau là ou ça ruisselle après quelques temps.
Je suis sceptique quand à la durabilité à long terme des briques compactés et non-cuites. J’estime que la verdeur d’un matériel dépend de l’énergie nécessaire à la créer, à sa durabilité, aux produits impliqués dans son entretient. Dans le cas d’une construction, les matériaux neufs utilisés sont parmis les rares à avoir une durée de vie si longue. Peut être devrions nous plus penser à recycler les voitures?
Jean-Francois m’a suggéré la Novabrik comme matériel de recouvrement extérieur. J’ai trouvé l’option bien intéressante. Une brique qui se pose sans mortier, qui est imperméable m’apparaissait comme une superbe idée. Luc m’a fait déchanté assez rapidement en m’expliquant que la structure lourde de cette brique n’est pas autoportante et doit être attachée à la charpente de la maison ce qui n’en fait pas un bon choix de revêtement pour une grande surface, ou une surface de plusieurs étages. J’ai tenté de valider cet opinion; la presse que fait l’entreprise sur ses produits rend l’entreprise difficile en anglais. J’ai trouvé ceci en français (et c’est inquiétant).
J’imagine que poser la brique sur des montants de métal pourrait aider à garder la structure relativement fixe. De toute façon, en cas d’incendie, dès qu’il fera assez chaud, la brique s’écroulera quand même puisqu’elle n’est pas auto-portante.
Si on regarde au lien de Novabrik, cité plus haut, et qu’on regarde les photos de projet. leur grosse cabane est composée de pans de murs très courts, évitant probablement l’effet de vague qui se produit, selon le commentaire ci-haut, après un temps, suite à sa pose.
Notons que ça se pose soi-même, rendant cette option tout de même très rentable pour la brique.
Terre-paille
On en entend parler; certains fabriquent leur maison de ce matériel. Il ne s’agit pas d’un matériel de parement extérieur mais plutot d’un isolant, ou d’un isolant auto-portant pouvant supporter, dans certains cas, la maison à lui seul. Ses qualités ignifuges, écologiques, économiques en font un choix très intéressant. Malheureusement, quelques crainte remettent à plus tard son usage dans mes travaux.
Son invention remonte à une couple de siècles, dans les états secs des états-unis et démontre sa durabilité, sa fiabilité dans cet environnement. Au Québec, on a un climat variable avec des temps très humides et des montées d’eau au printemps. Le gouvernement du Québec met en garde des dangers de moisissures relié à l’usage de terre-paille en contact de l’humidité. Puisque je bâtis pour la vie, c’est un risque non-négligeable.
Pour des raisons semblables au Canexel, ainsi que pour le temps de déploiement, ca ne m’apparaît pas comme un choix pour la maison. Je garde l’idée pour un des chalets par contre.
Aluminium
Produit champion de Luc, mon beau-père; moi ça me rappelle les panneaux oranges pastels pas beaux des bungalows cuvée 1975, ceux de mon enfance. Sensible aux impacts mais robuste au temps, aux éléments; il s’agit en effet d’un excellent produit.
Je conscens que la forme du panneau y est pour beaucoup pour mon dédain et que certains déclins ressemblent au vinyle ou au Canexel. Notre désir d’une construction rustique me fait douter de ce choix qui est, sinon, meilleur que vinyle et Canexel.
Pierre
Valérie n’aime pas et la taille et l’emplacement de la maison ne rendent pas ce matériel intéressant pour notre projet.
La toiture
La tôle
Une maison de campagne crie pour une toiture de tôle qui fait plitch plitch quand il mouille!
Ce matériel résite au temps et est sans grand entretient.
Avec certaines versions plus épaisses et robustes il est possible de marcher dessus sans problème. La pose doit être faite par une main-d’oeuvre qualifiée. Le tout coûte assez cher. D’un certain point de vue, tout se passe sur la toiture au Québec. Elle protège de la pluie et de la neige et se doit d’être à toute épreuve.
Le papier goudronné
Les derniers produits disponibles sont jolis et durables, peuvent être posés soi-même. On parle de 15 à 20 ans de durée de vie pour une toiture avec ce matériel. La pente du toit, et le climat ou il est intallé influence sa durabilité. Il supporte mal l’humidité et Luc le déconseille à proximité du bois.
La tuile de cèdre
Joli et sans grand entretient.
Puisqu’on penche vers des murs de bois, je trouve qu’on a assez de bois sur la maison.
Son coût est assez élevé aussi.
J’aime bien les tuiles enviroshake, en pneus recyclés qui sont imperméables et durent un règne.
La tuile de céramique en terra cotta.
Nous adorons, en voyons peu au Québec et sommes un peu sceptique quant à sa durabilité dans notre climat. Alors ça fait office de fantasme. On ne va pas là.
La galerie
Plasti-bois
Pour la galerie, je considère sérieusement l’usage de plasti-bois, des planches composées de poudre de bois et de matière plastique recyclée. ignifuges, imputressibles, elles semblent être le choix logique pour une structure durable. le coût est plus élevé que le bois traîté, mais demeure sans entretient par la suite.
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