On nous vend du vert et c’est pas vert du tout.

J’ai l’impression de m’être réveillé dans la matrice.  Je suis sorti de ma caverne mythique et je comprends désormais une réalité qui m’agace, m’emmerde même. Pas moyen de me r’endormir.

Le système de la consommation utilise le « vert » pour nous vendre nos babioles.

  • Nouvelles ampoules plus écologiques
  • Nouvelles voitures moins énergivores
  • Electro ménagers « energy star »
  • Nourriture bio
  • Subventions gouvernementales
  • savons écologiques

Finalement notre surconsommation est devenue écologique. wow.
Mais qui va s’occuper du « sur »? Il est de trop lui.
Pas eux. Certainement pas les « vendeux » : ils dépendent de ce niveau de consommation établi pour enregisrer les niveaux croissance si nécessaires à leur vie boursière. Certainement pas les gouvernements qui dépendent de ce niveau de consommation établi pour enregistrer un PIB flatteur.

Quand réagissent-ils? quand la catastrophe (économique) est éminente.
l’économie américaine d’après seconde guerre mondiale a été maintenu. l’industrie auto, etc – citer.
Le passage d’une économie en resource infinie a celui d’une économie en resource finie.
no logo – Naomi Klein (je dois le lire)
Alors qui? Ben… nous. Faut se réveiller et devenir critique de notre comportement de consommateur. Y arriverons-nous? J’en suis extrêmement septique.  Essayons tout de même.
Comment peut-on s’intéresser a devenir des consommateur écologique et responsables?  Je vous dirais par pur égoisme – c’est dans l’air du temps, ça ne devrait pas nous changer de notre individualiste ordinaire.  Vous voulez plus de sous dans vos poches, pour alimenter vos passe-temps, projets? Voilà. l’amorce est enclenchée.
En fait, le geste écologique sensible est plutôt de bien discerner les besoins des désirs
(pyramide de Maslow)
Et de n’acquérir que ce dont on a réellement besoin.
Comment l’acquérir? fabriquer soi-même, recycler un truc? acheter usager? devrait être des alternatives considérées en premier avant d’acheter neuf (et local, de préférence).
Fuir les marques, le prestige et les options additionelles.
Avez-vous vraiment besoin d’un SlapChop?

Finalement notre surconsommation est devenue écologique. wow.  Mettons. Mais qui va s’occuper du « sur »? C’est lui qui est de trop.

Pas eux.  Je veux dire, nos organisations économiques (entreprises, gouvernement, etc) vivent et meurent par la consommation.  les gouvernements qui dépendent de ce niveau de consommation établi pour enregistrer un PIB flatteur.  Quand réagissent-ils? C’est simple : quand une catastrophe (économique) est éminente.

Alors qui va s’occuper du sur alors? Ben… nous. Faut se réveiller et devenir critique de notre comportement de consommateur. Y arriverons-nous? Collectivement, j’en suis extrêmement sceptique.  Essayons tout de même.  Les consommateurs sont tout sauf un collectif. c’est le total des individus répondant à leur besoins individuels.  Comment peut-on s’intéresser individuellement à devenir des consommateurs écologiques et responsables?  C’est un paradoxe, je vous dirais par pur égoisme.  Rassurez-vous, c’est dans l’air du temps, ça ne devrait pas trop demander de changer notre individualisme ordinaire.

« Vous voulez plus de sous dans vos poches, pour alimenter vos passe-temps, projets? »

Voilà. l’amorce est enclenchée.

Un premier geste écologique sensible est de bien discerner les besoins des désirs.

La pyramide des besoins de Maslow, cf Wikipedia
La pyramide des besoins de Maslow, cf Wikipedia

Voyez  ci-haut le graphe (qui semble s’intéresser énormément aux fluides corporels et au sexe).  On tente de vendre des objets et des services à tous les paliers de la pyramide.  On réalise qu’il y a nécessité (besoin) pour les 2 premiers paliers. Pour manger, ça prend du manger. Pour vivre au Québec, ça prend une maison bien chaude en hiver. Mais les derniers paliers, ca devient douteux. A t’on besoin d’un blackberry ou d’une SAAB ou d’un thrawler sur le lac Champlain pour satisfaire l’estime de soi, la confiance et l’aboutissement? Dès qu’il est question d’achat d’objets s’adressant les étages élevés du graphe ci-haut, il faut devenir perplexe. On nous fais briller du bling, on le désire en retour, mais dans le fond, il ne s’agit pas d’un besoin…

  • Chez Jean Coutu, on trouve de tout, même un ami!
  • Derrière l’argent, ya les gens
  • l’antisudorifique Axe attire les femmes, une gomme agit comme un aimant à femme, etc.
  • Les programmes des miles Airmiles, bonidollar sont marketé comme l’occasion de se faire plaisir (en consommant exclusivement chez des partenaires)

Une fois un besoin identifié, comment le combler?

Je crois qu’on a souvent tendance a courrir au magasin dès qu’on sent un besoin.  Pourtant, il y a d’autres alternatives moins couteuse (et plus écologiques) qu’on devrait considérer avant de se ruer au quartier 10-30.

Fuir les marques, le prestige.

Acheter un branding, c’est payer souvent payer une prime pour un objet qui ne se distingue pas (ou qui ne se distingue plus).

Fuir les options additionelles, le plus gros, ou les en double

A t’on réellement besoin

  • d’une mauvaise caméra digitale sur votre cellulaire
  • de l’air climatisé dans une voiture ou il fait chaud 2 mois de l’année
  • de télés dans les sièges arrière d’un SUV
  • de supersizer votre repas
  • la seconde TV dans la chambre à coucher
  • la TV 60″
  • La tenue de Lance Armstrong pour faire la ride de vélo hebdomadaire

Pour finir avons-nous vraiment besoin d’un SlapChop? 🙂

2 thoughts on “On nous vend du vert et c’est pas vert du tout.

  1. Ton article me fait sourire… Depuis cet été, je vis intensément la pyramide de Maslow. C’est une fille qui se payait des t-shirts à 45$ et des Converse dernier cri à 200$, qui s’achetait des CD à la tonne et des livres neufs, qui se vantait de posséder une collection d’une trentaine de foulards mais qui porte toujours les mêmes, qui avait un salaire déposé à toutes les 2 semaines dans son compte, qui affirme ceci!

    Maintenant, nous vivons avec un seul et unique salaire, choix que nous assumons pleinement. Les achats superflus, on y pense deux fois. Oui, je possède encore une vieille télé immense de 27 pouces et je n’ai pas le câble, mon auto célèbrera ses vénérables 10 ans, mon condo est plus petit que celui de mes rêves, mon linge est démodé désormais, j’élabore des menus gastronomiques chaque semaine pour économiser qq sous à l’épicerie, nous n’avons pas et ne voulons pas de cellulaires, les sorties au resto se font rares, les voyages dans le Sud et vers les contrées européennes refilés aux oubliettes pour l’instant, Oui, ce n’est pas évident de s’afficher ainsi dans cette société de surconsommation. Cependant, on est heureux et en santé. Un peu cliché, certes et ça n’a pas de prix … pour le reste, il y a mastercard! 😉

  2. Hello Annik,

    Nous n’avons qu’un lecteur DVD/CD servant à la fois de système de son et de système de télé. Les moments pour écouter de la musique sont d’autant plus rares que les enfants demandent de plus en plus à voir passe-partout matins et le soirs. J’ai comme eu cette étrange révélation que la musique n’était pas obligatoire aux repas ou à la vie. La musique actuelle? bah… Je ne peux plus suivre le beat auquel on nous les fait filer au magasin. Les films? les téléséries? un peu la même chose. Je suis celui qui ne réagit pas quand quelqu’un fait une référence comique à une annonce télévisée. Que diras l’ADISQ ou la SODEQ? m’en fout, je suis un drop-out culturel!

    Je suis à cheval entre mes trips d’avoir de nouvelles bebelles, outils, passe-temps, etc. À chaque fois que je découvre un objet que je pensais utiliser et qui moisit dans un fond de tiroir, je m’en mords les doigts. le mousseur a capucino, le dust devil qui a pété après 3 semaine d’usage, etc. Plus le temps avance, plus j’ai cette impression que les petits problèmes (ou désirs) de ma vie ne se résolvent pas nécessairement en achetant.

    Mais qu’est ce qui reste à la fin? nous (notre famille), une maison et de belles saisons… Je pense que c’est pas mal ca… C’est même pas à vendre!
    JF

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