Nouvelles tardives…

Le projet n’est pas mort.

Nous on l’est par contre.

Pour vous faire un sommaire bref de la semaine,

Nous attendions que le gouvernement du Québec accepte et enregistre les modifications cadastrales requises pour avoir des titres clairs.Les titres clairs étaient requis par notre notaire avant de nous faire passer à un acte de vente.
Le tout s’est finalement conclu le 14 août dernier.
Nous sommes enfin propriétaires!!! (Acclamations, confettis et kazoo)
Rappelons-nous que notre première offre d’achat remonte au mois d’octobre 2005.

J’ai fait le tour du terrain avant le 14
Des arbres se sont abattus la semaine dernière, lors d’un bon coup de vent. L’un deux a endommagé l’abri tempo. La toile semble détruite, peut être pouvons nous réparer la structure, ou la recycler.
L’herbe est haute. Ça prendra plus qu’une tondeuse pour en venir à bout.  Puisqu’on ne connaît pas le terrain, ses obstacles nous sont camouflés sous l’herbe haute.
Les rebus situés au fond du terrain sont partiellement camouflés dans la végétation.

J’ai pris la semaine en congé, histoire de compléter les différentes paperasses attenantes au projet.
– Assurance habitation
– Demande d’adresse postale
– Revérification de notre accord de prêt hypothécaire
– Testament, emprunts à la famille, etc.

J’ai pris possession du terrain mercredi le 16 août en remplaçant la barrière avec une chaîne et un nouveau cadenas.
Un énorme (30cm de haut) nid de d’énormes guêpes à papier noires est situé entre nos deux premier chalets.
Denis Geoffrion, notre voisin le prendra pour sa décoration un soir, simplement en le couvrant d’un sac de vidange et en coupant la branche sur laquelle il pendait.  Il usa d’un peu d’insecticide pour anéantir le nid dans le sac. Le lendemain matin, C’en était fini des guêpes.
Dans ces moments, on se ressaisit, et on revient à la liste des priorités.  Ce qui prime, maintenant, c’est de creuser le fossé qui canalisera les eaux de ruissellement en bordure de notre terrain.  Pour faire place à la pelle, on doit gérer la ferraille entreposée à l’arrière.
Luc, mon beau-père m’envoya à la recherche de René Beauchemin, fermier ferrailleur de Varennes.
À son domicile, je descends de ma petite Echo rouge et demande timidement à deux gars en train de gosser sous une moissonneuse batteuse lequel est René.  L’un d’eux m’expliqua de prendre un chemin dans un champ de soya non loin de la et d’entrer dans un champ de foin.  René est sur son tracteur et il faut l’attendre s’il est à l’autre bout des champs.  C’est weird attendre un fermier dans son champs de foin à bord d’une Toyota Echo.  René est un bonhomme de 75 ans bien particulier. Il me fait sourire avec ses expressions et sa bonne humeur toute simple.  S’il est comme ça qu’il m’explique, c’est parce que je mange bien (avec un accent fermier).
Il m’explique qu’il mènera sa remorque au terrain vers 18h00, avant le train (la traite des vaches). Sa remorque, quand je la vis arriver au terrain, tirée par un vieux pickup gris rouillé qui tousse avec des mouches dans l’habitacle, sa remorque… est gigantesque et ressemble un genre de camion de l’armée.

Seul devant la nature qui veut reprendre ses terres, j’ai un peu l’impression d’être David devant Goliath.  Je ressens de l’impuissance en constatant que tout mes effort n’apporte aucun changement discernable.

Il a fait très chaud durant cette semaine (près de 30 Celsius)
Nous avons travaillé 3 jours pour remplir la remorque de la ferraille du terrain. Mille mercis à JP, Monique, Luc, Amélie et Marie-Êve pour leur aide! Il en reste un peu moins de la moitié; je ne croyais pas qu’on se rende au quart. Nous avons eu recours à un tracteur pour lever une tête de moteur de 500lbs, des roues de chariot, des outils de ferme de toutes sortes. Ce mélange de labeur et de chaleur me fit perdre 7 livres en 4 jours. Brutal!!!
Un second nid de guêpes d’une taille similaire à l’autre nous bloque l’accès à l’arrière du terrain.
Roger, un des anciens propriétaires est venu ce matin pour récupérer quelques trucs et s’est fait piquer.
J’ai tenté de l’enlever aujourd’hui, comptant sur la pluie pour tenir les guêpes en dedans.  Erreur. Mon intuition féminine (dans ces cas là, même les gars ont une intuition féminine) me disait de ne pas m’approcher la face d’un objet de la taille d’une pastèque, ressemblant à l’étoile de la mort avec pleins de conduits s’ouvrant vers moi. On va remettre ça à un soir ou elles sont vraiment couchées les guêpes.

La pelle devrait œuvrer à la fin du mois d’août.

Le condo est toujours à vendre. On a eu des visiteurs intéressés cette semaine. Pas d’offre encore. À suivre.

Les plans de la maison sont à toutes fins pratiques complétés.  On travaille au budget de construction.
J’ai consulté une entreprise en soudure pour un escalier à structure centrale de métal, marche flottantes en bois.
La structure de métal reviendrait à environ 1000$ par étage.
Les plans d’implantation de l’installation sceptique sont en révision.  On considère les roseaux filtrants. Ça revient à 12000$ ça!
Nos finances n’étant pas sans limites, nous devons absolument contrôler efficacement les dépenses de construction.  Je compte y arriver à l’aide d’une analyse détaillée de nos frais, en listant des alternatives aux matériaux pour nous délester en cas de problème et en gardant un 20% d’erreur relative.

Ciao!
JF